Product Lifecycle Management
Au niveau du maintien en condition opérationnelle de systèmes complexes, par exemple un réseau de télécommunication ou des systèmes d’armes, deux logiciels sont centraux : le PLM et la GMAO. Autant lorsqu’on se positionne sur la phase de conception il est facile de distinguer ces deux outils, autant cela peut être plus difficile, à première vue, en phase d’exploitation et de maintenance.
Alors quelle complémentarité entre PLM et GMAO ?
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Au cours des articles précédents, nous avons vu que pour gérer efficacement un produit ou un système, il est essentiel de disposer d'une vision globale de son cycle de vie : étude, conception, industrialisation, production, exploitation, démantèlement… Et plus un système ou une infrastructure est complexe plus les phases d'exploitation et leurs taux d'utilisation seront importants.
Pour optimiser la disponibilité des systèmes, il est indispensable de détecter immédiatement les anomalies, les faits techniques et les pannes afin d'y apporter une correction rapide. Le retour d'expérience lié à la parfaite connaissance des équipements va permettre de maîtriser plus efficacement les données de soutien et de réagir en proposant des modifications du programme d'entretien adaptées et ainsi d'anticiper les anomalies.
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Tous les industriels connaissent le triangle logiciel suivant, souvent au coeur du Système d'Information industriel :
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Les besoins d'échange entre les acteurs internes et externes prennent des formats très hétérogènes : ils dépendent du contexte et du type de relation (sous-traitance, partenariat, fournisseur…). Cela va du partage ou de la diffusion simple de fichiers à la mise en place d'espaces projets communs dans le cadre de partenariat. Au niveau des process, on va ainsi de simples transmissions d'informations à de l'ingénierie simultanée! Sans compte que ces process et la gestion des droits associée évoluent selon la phase du projet dans laquelle ils se trouvent.
Cela a un impact direct sur la collaboration au sein du logiciel de PLM : il faut pouvoir adapter facilement et de manière dynamique la gestion des droits et les process de collaboration pour répondre à ces formats très différents et évolutifs.
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La méthode Kaizen est un système de gestion d'origine japonaise, qui a pour objectif d'améliorer continuellement la qualité en confrontant les processus de production à la réalité et en les adaptant. Le mot « Kaizen » est composé de deux mots japonais : « Kai » et « Zen » qui signifient : « Changement » et « Bon » et que l'on peut traduire en français par « amélioration continue ».
L'objectif dans cet article n'est pas de faire le lien sur l'aspect « production », mais plus sur la vision et certains aspects clés.
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L'évolution des métiers de la publication technique implique de plus en plus l'utilisation des technologies de l'information. Ces nouvelles technologies transforment les environnements de travail, les processus et les usages. Les problématiques de gestion de cycle de vie des documents et d'ingénierie documentaire sont donc de plus en plus liées au monde du logiciel en général et à celui du PLM (Product Life Cycle Management) en particulier. Proposer des offres associant conseil, méthode et logiciel devient un critère primordial de réussite des projets de PLM / GED Technique.
Avant de rentrer dans les détails, intéressons-nous au terme « documentaire ». On pense au document, à de l'information, du texte… mais il est important de bien distinguer deux niveaux : celui de l'information et celui du support de cette information (le document, fichier…). En effet l'ingénierie documentaire s'applique sur les documents/supports qu'ils soient produits en interne à l'extérieur mais aussi sur l'information qu'ils contiennent. On retrouve d'ailleurs cette distinction essentielle dans le PLM entre l'objet/fiche et les documents qui y sont rattachés, ce qui n'est pas toujours le cas dans les GED.
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Si le PLM a pour vocation de devenir le référentiel projet de l'entreprise, cela passe nécessairement par la collaboration entre tous les intervenants des projets. Pour l'instant l'outil le plus utilisé pour échanger des informations et partager des documents liés aux projets reste la messagerie d'entreprise : nombre
d'informations capitales transitent dans les boîtes « mails ».
On en vient donc à l'idée centrale de cet article : PLM et messagerie d'entreprise ont beaucoup à gagner à communiquer. Ces deux outils ne peuvent plus se permettre d'être utilisés chacun de leur coté :
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Nous accueillons aujourd'hui Jean-Roch Martin, un des chefs de projet Lascom sur le secteur de la Défense et de l'Industrie. Une interview orientée métier où nous parlerons systèmes complexes, gestion de configuration, retrofits, bonnes pratiques et nouvelle version !
Damien – Bonjour Jean-Roch. Alors, depuis combien de temps pilotes-tu des projets chez Lascom ?
Jean-Roch – Bonjour Damien. J'ai été embauché chez Lascom en 2001 comme chef de projet. J'ai d'abord travaillé sur des projets de GED (Gestion Electronique de Données) et de SGDT (Système de Gestion de Données Techniques), les acronymes de l'époque. La gestion de configuration, je l'ai découverte dans le secteur industriel, d'abord chez SMA. C'est une société du groupe Safran qui fabrique des moteurs aéronautiques. L'intérêt de ce projet est qu'il couvrait tous les aspects métiers du cycle de vie : du Bureau d'Etude à la Maintenance, en passant par la Production ; nous faisions en fait déjà du PLM…. Puis j'ai également travaillé, entre autres, sur des projets chez PSA et Alstom pour lesquels la gestion de configuration était aussi un élément central de l'application.
Damien – Quelle expérience as-tu tiré de ces différents projets ?
Jean-Roch – Les bases de la gestion de configuration, évidemment, et ce qu'on appelle les « bonnes pratiques ». Mais cela permet surtout, lorsqu'on démarre un nouveau projet, d'une part de pouvoir suivre une réunion sans avoir à se faire traduire les nombreux acronymes – tout simplement de parler le même langage que le client, et d'autre part de faire profiter de l'expérience acquise. Et donc de se concentrer sur les besoins métiers, sans perdre de temps sur les concepts et les terminologies.
Damien – Tu pilotes également des projets dans la Défense ? Est-ce différent du secteur industriel ?
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Reprenons le vaste sujet du SaaS !
Nous nous étions arrétés à la problématique du périmètre fonctionnel des outils de PLM souvent complexe, ce qui rend un passage au mode SaaS difficile.
La bonne démarche pour disposer d'un modèle Saas de PLM est donc de travailler la simplicité et la couverture fonctionnelle… ce qui va tout à fait dans le sens de notre nouvelle version Lascom PLM 2012, construite sur un socle commun adaptable et robuste et sur quelques modules technologiques clés.
Quel est le positionnement de Lascom vis-à-vis du SaaS?
La réflexion menée par Lascom ces dernières années a permis de développer la maturité marché de nos offres en identifiant les besoins communs des sociétés et en disposant d'une meilleure connaissance des enjeux par métier. C'est cette expertise qui nous a permis de répondre au défi du Saas : disposer une application packagée, simple et adaptée aux besoins de chacun des secteurs.
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