Aujourd’hui, nous allons encore parler acronyme : une seule lettre différencie PLM et PDM et beaucoup de gens ont tendance à confondre ces deux types de logiciels, et pourtant il y a une réelle différence !
Quelles sont les définitions de PDM et PLM ?
En s’intéressant à la signification de chaque acronyme on peut déjà se rendre compte d’une différence de sens : le PDM (Product Data Management ou gestion des données produit) est centré sur les données produits alors que le PLM (Product Life Cycle Management ou gestion du cycle de vie produit) se veut centré sur le cycle de vie. Dans le cadre du PLM, il y a donc la volonté d’apporter une vision plus globale, et une dimension plus orientée sur les modifications et les évolutions qui vont impacter le produit.
Product Data Management vs Product Life Cycle Management
En partant de cette idée, on comprend mieux les différences fonctionnelles comme la gestion plus avancée des processus métier et des actions du PLM pour une prise en compte du « Life Cycle ».
En effet toute évolution ou modification s’inclut dans un processus (attention on parle ici de processus et pas nécessairement de workflow – comme on l’a vu ici) et le PLM qui s’intéresse justement au cycle de vie est donc un expert en la matière. En complément afin de piloter l’ensemble de ces processus, le PLM dispose souvent de fonctionnalités de reporting permettant d’éditer des tableaux de bord dynamiques et de suivre l’avancée des process métier.
La différence est d’autant plus importante quand la gestion du cycle de vie est vue dans son ensemble, c’est à dire au-delà des phases de conception et d’industrialisation pour englober les phases avant-vente, mise sur le marche, exploitation… Le périmètre fonctionnel du PLM inclut alors des fonctionnalités spécifiques aux besoins de chaque phase : réponse aux appels d’offres, customisation des produits en fonction des exigences client, demande de modification, collaboration avec les partenaires, gestion des retrofits et des faits techniques… Des processus métier qui vont alors au-delà d’une vision centrée sur le produit pour s’orienter sur le projet et l’affaire.
Le PDM, une sous-partie du PLM ?
Certains voient aussi le PDM comme une sous-partie du PLM dédiée à la création et la gestion des données produit dans la partie conception (dessins, données CAO, documents…). Cela a le mérite de simplifier l’explication, mais il ne faut pas pour autant occulter la différence de vision et d’orientation qu’on a vu auparavant. C’est cette différence de positionnement qui fait que les personnes intéressées par le PLM (direction fonctionnelle, qualité, DSI voir DG) et le PDM (Bureau d’étude en premier lieu) ne sont souvent pas les mêmes.
Mais, au final, l’acronyme est souvent plus un point d’attache pour les éditeurs : comme les applications de PLM & PDM disposent généralement d’un périmètre fonctionnel propre, s’intéresser uniquement à l’acronyme est loin de donner une définition juste à 100% du logiciel !
C’est bon a savoir, mais ces logiciels ne sont jamais que des outils. Certes ça simplifie beaucoup la gestion des données, et permet de transmettre rapidement les informations, avec une contrainte oubliée : l’obligation de mettre en place des postes informatisés dans tous les bureaux et ateliers des entreprises qui en font usage, et qui sont concernés par ces logiciels.
Je doute qu’un mécanicien horloger aie du temps à perdre à consulter un écran d’ordinateur durant son travail, ou qu’un employé de rayon en supermarché soit même seulement informé de l’existence d’un tel système (bien que les deux soient concernés). De grandes entreprises d’horlogerie, et d’autres géants de la grande distribution faisant pourtant usage de ces systèmes, ont juste oublié d’équiper les lieux de travail correctement (trop souvent).
Ce qui amène à remettre en question l’excès d’usage de ces systèmes. De plus ceux qui décident de les mettre en usage au sein de leurs sociétés, sont souvent peu au fait des finalités effectives des fonctionnalités proposées et disponibles (gaspillage de ressources), et ont trop souvent des difficultés a trouver du personnel qualifié à leur utilisation (manque réel d’informations et de formations, avec une absence réelle de normes communes et ouvertes dans les langages employés par les systèmes).
Cela se passe comme avec les outils décisionnels employés en gestion financière, et des marchés boursiers. L’accumulation de petites erreurs, et l’absence réelle de compréhension des systèmes employés a causé en 2011 une mini crise boursière planétaire, avec cette fois un silence massif des médias. Sans doute pour éviter de montrer la fragilité de ces logiciels.
Que valent donc vraiment ces PLM/PDM, quand on sait et voit la vitesse à laquelle tant le matériel que les langages de programmation évoluent (3 ans par génération en moyenne), quand une génération humaine passe (25 ans), 8 générations informatiques sont survenues. Ce qui revient à dire qu’en 2015 pour un humain c’était la révolution française, et qu’en 2018 on envoie des humains dans l’espace, et des sondes dans l’univers. Pour l’informatique depuis 1950, il y a eu 23 générations humaines, soit presque 600 ans en équivalent humain.
Est-on donc sûr que ces systèmes vont rester fiables et viables aussi longtemps ?…
Yes Jean.. These PLM tools will remain reliable and viable. With one of the query about the decision of choosing PLM application purely depends on the Engineering department who is going to drive the show and IT will be the enabler.
Would like to know more about PLM, please drop in a mail to neuthayan@yahoo.com or call me @+91-9538047356, will be glad to help.